La dyslexie est un trouble de l'apprentissage spécifique à la lecture.
La dyslexie est un trouble cognitif.
On parle aussi de handicap cognitif.
La dyslexie est présente dès la naissance.
La dyslexie ne se guérit pas, car ce n’est pas une maladie.
La dyslexie, comme tous les troubles DYS ne sont pas liés à l’intelligence.
Être dyslexique ne signifie pas être moins intelligent.
Le QI d’une personne dyslexique peut être en dessous, dans la moyenne ou au-dessus de la norme de QI, comme tout le monde.
Ces difficultés peuvent être seules ou combinées.
Elles entrainent des problèmes dans :
Exemple de difficultés rencontrées :
Il est important de considérer que ces exemples
ne sont pas représentatifs de l’intégralité des personnes dyslexiques.
En effet, chaque personne dyslexique est différente.
Les personnes dyslexiques peuvent rencontrer des difficultés plus ou
moins fortes
en fonction de leur dyslexie ou de troubles cognitifs associés.
L'absence de mise en forme et de structure du contenu rend la compréhension de l’information plus difficile. Lorsque le texte est justifié, cela crée des espacements de tailles variables entre les mots. Ces espaces variables rendent la lecture linéaire difficile. Lorsque le langage utilisé est complexifié par les tournures de phrase et le vocabulaire utilisé, la lecture va demander un effort plus important notamment pour les personnes dyslexiques. Cet effort pour la lecture engendra de la fatigue et des difficultés de compréhension.
Lorsque le texte est structuré avec :
L’information est plus accessible pour les personnes rencontrant des difficultés de lecture, comme les personnes dyslexiques.
Une personne dyslexique le sera toute sa vie, mais elle peut trouver des stratégies pour compenser son handicap.
En utilisant d’autres moyens pour obtenir des informations :
En utilisant des outils d’assistance pour accéder à l’information :
La dyslexie, est un défi particulier dans l'acquisition de la lecture, elle est un trouble spécifique touchant une ou plusieurs fonctions cognitives. Les fonctions cognitives peuvent être : le langage, la coordination motrice, l’attention, la perception, la mémoire, les fonctions visuospatiales, les fonctions exécutives.
Pour en savoir plus sur ces troubles, vous pouvez consulter les ressources suivantes : Dyslexie et Dysorthographie de la Fédération Française des Dys, Dyscalculie de la Fédération Française des Dys, Dysphasie de la Fédération Française des Dys, Dyspraxie de Dyspraxie France Dys, Dysgraphie de Potentiel asso.
Ces troubles sont dits « spécifiques » dans le sens où ils affectent une ou plusieurs des fonctions cognitives susmentionnées, mais pas l’ensemble du fonctionnement cognitif. Ils se distinguent ainsi de la déficience intellectuelle
La dyslexie, étant intrinsèquement dépourvue de caractère pathologique, ne peut être considérée comme une maladie.
Ce trouble se manifeste dès la naissance et ne partage aucun lien avec l'intelligence. Le quotient intellectuel d'une personne dyslexique peut être inférieur, dans la moyenne ou en dessous, tout comme chez les individus non dyslexiques.
Les obstacles rencontrés par les individus dyslexiques émergent de manière multifactorielle. Premièrement, un déficit phonologique du langage se manifeste, caractérisé par une perturbation substantielle dans la concordance entre les représentations auditives des sons et leurs équivalents graphiques. Autrement dit, une complexité surgit dans la mise en correspondance du son écrit avec son homologue oral.
Deuxièmement, un déficit de la voie lexicale. Ce déficit se traduit par une entrave dans la reconnaissance des mots. Il s'agit, en d'autres termes, d'une incapacité à identifier efficacement les termes lexicaux.
Ces déficits, qu'ils se manifestent isolément ou en combinaison, induisent des problèmes dans divers domaines. Notamment, ils impactent négativement la lecture, en altérant la fluidité et la précision lors du déchiffrage des textes. De même, l'orthographe devient une entreprise laborieuse, marquée par des erreurs fréquentes et une difficulté à épeler correctement les mots. Enfin, la compréhension de texte se trouve entravée, compromettant la capacité à saisir pleinement le sens des phrases écrites.
Les individus dyslexiques font face à un éventail de difficultés, incluant la reconnaissance des mots, la lecture fluide et sans erreurs, le découpage des mots dans une phrase, la lenteur de la lecture, la compréhension des textes liée aux obstacles de lecture, la fatigue découlant de l'activité de lecture, ainsi que la propension aux fautes d'orthographe, certaines manifestant une probabilité phonétique.
Il est crucial de souligner que ces illustrations ne captent pas de manière exhaustive la diversité des défis inhérents à la dyslexie. Chaque personne dyslexique est une entité unique, confrontée à des embûches variant en intensité en fonction de sa dyslexie ou d'autres complications cognitives.
Informations non structurées :
Lorsque le texte est justifié, cela crée des espacements de tailles variables entre les mots. Ces espaces variables rendent la lecture linéaire difficile. L'absence de mise en forme et de structure du contenu empêche la compréhension de l’information par le visuel. Lorsque le langage utilisé est complexifié par les tournures de phrase et le vocabulaire utilisé, la lecture va demander un effort plus important notamment par les personnes dyslexiques. Cet effort requis pour la lecture engendrera des difficultés de compréhension et de la fatigue.
Informations structurées :
Les informations, lorsqu'elles se voient investies d'une structure sophistiquée, atteignent un degré d'accessibilité exacerbé, particulièrement lorsqu'elles s'ornent de sémantique. Celle-ci se manifeste par le biais de titres, de sous-titres, et de listes, autant d'éléments propices à une compréhension approfondie. Les contenus variés, tels que les textes, les images, et les vidéos, amplifient la richesse de l'information, offrant ainsi une meilleure adéquation aux besoins des individus aux prises avec des difficultés de lecture, parmi lesquels les dyslexiques occupent une place prépondérante.
Quant aux recommandations pour une structuration optimale de l'information, elles émanent d'une perspective éclairée. L'inclusion de titres et de sous-titres, l'utilisation de listes à puces, la conservation de paragraphes concis, et l'enrichissement textuel par le biais d'éléments variés tels que des infographies, des vidéos, des illustrations, des images, et de l'audio, constituent des impératifs.
Il est impératif d'abandonner toute propension à justifier le texte, de fuir la surcharge visuelle, d'espacer suffisamment longueur et hauteur de ligne, de veiller à une taille de police adéquatement lisible, d'éviter l'italique, de favoriser les polices d'écriture conventionnelles, et de rédiger des textes empreints d'une clarté linguistique incontestable.
Pour aller au-delà, il convient de reconnaître que les dyslexiques utilisent des opportunités d'atténuation par le biais de stratégies adaptatives. Ces stratégies impliquent l'exploration d'autres canaux sensoriels pour acquérir des informations, que ce soit de manière sonore par le biais de vidéos et de livres audio, ou de manière visuelle à travers la facilitation graphique, les bandes dessinées, et les infographies.
L'utilisation d'outils d'assistance, tels que le zoom pour agrandir les caractères, la personnalisation de l'apparence des textes, l'utilisation de lecteurs d'écran, et le recours à la reconnaissance vocale, représente une étape dans la quête d'une accessibilité informationnelle.